dimanche 8 juillet 2007

J'ai enfin accès à Internet, alors j'en profite pour raconter ma vie à Casa.
Je suis arrviée jeudi soir, et après moultes péripéties (avion en retard, j'ai du courir pour choper le dernier train, j'avais 0 argent...) je suis arrivée dans un mystérieux endroit (le terme mystérieux est ici une pure figure de style, l'adjectif le plus approprié aurait été vide, ou à la limite plein de cafard). Il y avait là bas deux hongroises, une russe et une française. Plus les jeunes de l'assoc (4 garçons d'une vingtaine d'années). Le vendredi on nous a jetté devant une foule d'enfant; pour notre premier cours. Puis on a corrigé les test de placement. Le samedi on a été à la plage, puis on a fait un tour au centre ville. Entre temps j'ai chopé une super tourista (euphémisme pour "une chiasse carabinée"), et j'ai pas pu dormir la nuit de samedi à dimanche car il y avait un mariage dans la rue en bas de chez nous, et donc de la musiaue jusqu'à 9h du matin. Et aujourd'hui dimanche, on m'a annoncé que je devais changer d'endroit; et on m'a emmené dans une famille, composée de je ne sais combien de membres dont je n'ai pas encore fini d'éclaircir les liens de parenté. Le type de la famille et sa petite fille m'ont emmené faire une promenade ce soir, je me suis fait du henné sur la main et on a bu le 1000e thé de la journée chez un barbu qui vient d'acheter sa femme à la campagne.

Pour résumé, mon impression générale est : ce pays est lent et bordélique, ça me rappelle le Sénégal. Et on boit du thé tout le temps, et les gens conduisent n'importe comment. Et tou le monde me regarde bizarrement dans la rue, car je suis pas voilée.

Voilà pour les nouvelles.

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